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ChIbi jULie
22 avril 2009

Back dans les bacs

Ouais ouais ouaiiiiis... Je sais ... J'abuse ... mais bon voilà;

Alors les nouvelles depuis le dernier post:

-avec Val c'était bien sauf que c'est fini depuis plus d'un mois.
-la fac est bloquée et là on est en vacances donc ça fait pratiquement un mois que je n'y ai pas mis les pieds
-j'ai fini le Furet le 9 avril mais je reprends le 5 mai (oufff !!!)
-j'espère vivement rester au Furet, et j'attends qu'ils me proposent un CDI.
-dû à mon desespoir émotionnel j'ai recommencé tous les sex and the city.
-j'arrive pas encore à regarder How I Met Your Mother, et Heroes sans Val du coup j'ai pleins d'épisodes qui attendent et je trouve ça lamentable.
-j'ai pas eu non plus de nouvelle de Mathieu depuis pioooufff un mois, mais ça c'est moins grave.
-je me suis rendue compte qu'en fait je me plais à fond à Lille et que j'ai vraiment de bons potes ici.
-hier je suis allée voir Ponyo, et c'était beau.

Sinon,
j'ai lu :
-un aller simple de Didier van Cauwelaert, et malgré ma réticence du début j'ai adoré; un livre qui se dévore en deux après midis,où on se laisse entraîner; un vocabulaire simple, comme parler, marque de Cauwelaert. Cet auteur nous emmène toujours dans des histoires simples et rocambolesques et c'est toujours un plaisir de le lire. ***

-Le joueur d'échecs de Stephan Zweig. Rapide, efficace, à la hauteur de nos attentes. Un classique quoiqu'il en soit donc on le lit pour l'avoir lut, mais lecture fluide et clair malgré le thème des échecs qui n'est pas forcément mon hobby favori.A lire donc pour sa culture g. **

-Saga de Tonnino Benaquista. Alors c'était selon les conseils de Jeanou ( laquelle m'a fait lire aussi Haute fidelité d'Hornby qui est un régal !! ***) et de même j'ai adoré. 4 scénristes en mal de projet sont recrutés par une chaine pour créer une série française qui passera entre 4h et 5h du matin. Ils n'ont aucune limite à leur imagination, seulement des limites de fonds, décors et personnages. L'histoire est déroutante; autant on n'est pas supris par certains évènements, autant d'autres sont extravagants!!! La copine de mon coloc m'avait même piqué le bouquin tellement elle était addict !!! je vous laisse découvrir. ***

-et là je vais essayer de finir Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez que j'ai commencé ya pas mal de temps en anglais. Le pire c'est qu'il est vraiment bien ce bouquin, mais ya tellement d'évenements en si peu de pages que on est aussi fatigué que les perso... mais je ne désespère pas je le finirai vite pour vous raconter.

Sur ce je vous laisse je vais faire un tour sur vos blogs les petits loups...^^

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Commentaires
S
Cecyl, ou la fille qui fait des commentaires imbuvables
C
Ah trop cool! Plaisir d'avoir enfin quelques nouvelles de ta vie si loiiiin de moi!<br /> Je t'appelle bientôt pour un échange en live de nos banalités précieuses au téléphone!<br /> <br /> Et aussi:<br /> Ravie d'avoir des commentaires concernant tes lectures!<br /> <br /> Alors, alors: Un aller simple, j'ai dû lire les 6 premières pages avant de le ranger dans la pile des livres sûrement bien un jour mais chiants tout de suite, et pour lesquels j'aime néanmoins bien l'auteur. J'avais adoré L'éducation d'une fée, il y a quelques années, après j'en ai lu d'autres sympas, mais qui ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable (la preuve: si je ne suis pas devant mes bibliothèques ou devant la liste des titres, je ne sais même plus vraiment lesquels j'ai lus...) <br /> Mais je fais confiance à ceux qui sont allés au bout du schmilblick pour piquer ma curiosité livresque. Et s'il passe de la catégorie ennui à la catégorie légèreté, c'est une évolution qui me va bien. Je me le met donc sous le coude, en haut de pile.<br /> <br /> Alors Benacquista: ah, Benacquista, je l'aime beaucoup! Malgré quelques emplois incorrects de mots porteurs d'un sens très lourd dans Le serrurier (illustré par Tardi au passage), je me régale de ses scénarios! Pour la précision, je me souviens de l'emploi du mot aphasie pour parler d'un personnage simplement mutique et comme c'est mon champ d'action, j'ai le poil hérissé d'entendre du n'importe quoi sur le handicap et les pathologies du langage et de la communication, précisément dans un ouvrage grand public. J'avais même eu l'envie impulsive de lui écrire car c'était trop important pour être négligé, et finalement je me suis dis que c'était sûrement ridicule car prétentieux de ma part, et donc finalement sans intérêt pour un auteur de sa renommée de recevoir les corrections sémantiques d'une thérapeute aux balbutiements de sa carrière et qui n'a jamais écrit un livre de sa vie. Bref, grosse parenthèse, mais là il fallait que je livre la chose au cas ou quelqu'un lirait Le serrurier, roman très court et très sympa par ailleurs. Retenons-le bien: L'APHASIE EST UN TROUBLE DU LANGAGE CONSECUTIF A UN ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL ET NECESSITE DES MOIS/ANNEES/LA VIE ENTIERE DE REEDUCATION ORTHOPHONIQUE, PARFOIS SEULEMENT POUR ARRIVER A REDIRE SON PREMIER MOT. Et qu'on cesse d'employer les noms des handicaps pour le fun dans des romans ou des films, car véhicule des images complètement dénaturées de situations à prendre au sérieux car encore trop mal connues.<br /> Bordel, c'est vrai quoi. Bon, j'arrête ma parenthèse "autistique" (ah Hha! Mais là on est entre nous, on peut se le permettre...) <br /> Donc pour revenir au mouton dont il était question, Saga est aussi dans ma pile citée précédemment, depuis quelques mois ou années, car j'avais adoré Malavita, et aussi pas mal aimé Quelqu'un d'autre. Bizarrement, la 1ère et la 4ème de couv ne m'ont pas inspirée (les horribles photos choisies par Folio pour ses poches...) du coup il est aussi en stand by mais je reprends note de savoir que tout ça est juste sous mon coude, coude qui va finir par toucher le plafond si on y pense...<br /> <br /> High Fidelity, c'est juste un de mes livres préférés. Impossible d'en parler sans me délecter plus de raison! Donc j'aurais la classe (américaine?) de garder le silence (une fois n'est pas coutume...) Le film est également très très très bien, le casting est savamment choisi, l'histoire est bien adaptée, juste: l'ambiance musicale, primordiale dans le contexte de l'histoire du narrateur, qui se trouve complètement modifiée pour être réactualisée à "notre époque" et sûrement plus appropriée si l'objectif est de permettre à tous et non à l'élite de comprendre les personnages à travers leurs choix musicaux. Je suis souvent une puriste de l'adaptation, mais comme je milite farouchement contre l'élitisme culturel (!!), je pense que l'adaptation cinématographique est au contraire franchement adaptée, pour le coup, au public auquel elle s'adresse. Enfin j'attends tes critiques, bien sûr.<br /> <br /> Alors Cent ans de solitude, je l'ai trouvé lui aussi chez un de mes bouquinistes habituels, suite à l'éloge que Charles m'en avait fait. Mais le titre me paralyse et j'ai peur de me trouver noyée dans une histoire trop dense pour moi en ce moment. Tout comme je ne pourrais pas relire Le hussard sur le toit ou Les liaisons dangereuses en ce moment... Mais je prends à nouveau note, surtout que tu renforces ma motivation à le lire prochainement!<br /> <br /> Pour Stefan Zweif, je suis juste une admiratrice vieillissante de son oeuvre. Je crois qu'il est entré dans ma vie à 17 ans (il était beau comme un enfant!) et depuis il a toujours une petite place, car je sais que j'en ai encore quelques-uns sur le feu, "comme dit" (expression alsacienne reloue).<br /> Le joueur d'échec est LE classique, il est vrai. Mais tu as également Amok, La confusion des sentiments et 24 heures de la vie d'une femme, qui sont les piliers de son oeuvre, j'ose le dire! J'adore son style, limpide et en même temps très littéraire, jamais barbant même si l'époque dans laquelle s'inscrivent ses récits est habituellement dépeinte par ses confrères avec un romantisme échappé du 18ème siècle mâtiné du réalisme du 19ème, dans un magma languissant, étourdissant, abrutissant. On ne citera pas d'exemples, mais Zweig les coiffe tous au poteau en une phrase, yep! Ah, cette analyse toujours fine et pertinente des relations humaines, des liens entre les hommes et leurs rêves, leurs passions contradictoires, leurs préjugés. Inutile de s'étonner que Zweig ait été un ami proche de Freud, personne comme lui n'avait si bien compris l'âme humaine pour la retranscrire dans ses histoires. Il est à son époque ce qu'Eric-Emmanuel Schmidt pourrait être à la nôtre (pour ceux qui lisent entre les lignes, je pense surtout à La part de l'Autre et L'évangile selon Pilate)<br /> Bref, Zweig c'est au-delà de la culture générale, c'est juste primordial quand on aime lire des histoires où ce qui est mis en avant concerne la psychologie des personnages, les liens qui se tissent entre eux, les rêves, les espoirs ou les préjugés qui émergent à demi-mot et qui portent les événements de la vie de chacun d'entre nous. Si tu te sens concernée par la chose (ma description étant purement subjective) je te conseille plus que vivement La Pitié Dangereuse, qui est son unique roman, tous les autres étant considérés comme des nouvelles. Celui-là c'est du condensé de Zweig, indescriptible là en quelques mots (surtout que je bavache depuis déjà un bon bout de temps)<br /> <br /> Bon en tout cas, je suis super contente de ce petit post, qui non seulement me ravit de soulagement, mais qui en plus me donne l'envie de lire les trésors qui sommeillent dans ma boîte des non-lus... Et moi aussi j'ai aimé Ponyo! (mais je ferais grâce à tous de me lancer dans l'éloge de Miyazaki, sinon ce commentaire fera dix mille lignes supplémentaires...)<br /> <br /> J'attends la suite de tout ça avec impatience!
S
Et sinon : donc on le lit pour l'avoir lut.<br /> <br /> Oui mes yeux saignent, oui ça pique, à quoi sert la lecture ?
S
Prière de regarder la syncho fraternel !
S
Je rêve, miracle, il vit, il respire..Il est vivant (ou moins mort plutot)
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ChIbi jULie
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